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#la_joie_de_vivre

VIP-Blog de arcen_ciel
  • 339 articles publiés
  • 109 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 02/03/2005 08:39
    Modifié : 08/01/2006 19:45

    Garçon (49 ans)
    Origine : AISNE
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    Lieu : Château-Thiery

    06/03/2005 23:46

    Lieu : Château-Thiery


    Le Musée Jean de La Fontaine accueille Denis Rivière, qui vit et travaille dans l'Aisne.
    Il présente à cette ocasion une "Série de corbeaux" spécialement créée pour cette exposition.
    Cet oiseau symbolique des fables, trouve naturellement sa place dans la maison du poète. De réputation internationale, l'artiste a exposé dans les plus grands musées, et figure dans les meilleurs collections.





    Expostion "L'histoire d'une entreprise textile locale

    06/03/2005 23:50

    Expostion


    Lieu : Maison du Textile à Fresnoy-le-Grand


    L'époque où l'apparition d'une cheville provoquait scandales et émois n'est pas si lontaine. En effet, ce n'est qu'à partir de la fin des années 20 que les jupes ont commencé à révéler leur secret. Mais si la mode a dévoilé la jambe, c'est pour mieux la recouvrir. Le bas devient le nouvel instrument de séduction.
    La Maison du Textile organise sa 6ème exposition temporaire en collaboration avec les établissements Le Bourget. Des expositions de matériel, des panneaux explicatifs et illustrés, des conférences et des ateliers créatifs permettent à chaque visiteur (petits et grands) de découvrir un des savoir-faire textiles locaux.




    Bon à savoir :  Les établissements Le Bourget offrent 10% de remise à valoir au magasin d'usine, pour toute visite de l'exposition du 10 janvier au 29 mars 2005.





    Le textile dans le Vermandois

    06/03/2005 23:53



    L'industrie des linons et baptistes...

    Les débuts de l'industrie textile en Vermandois remontent assez loin dans l'histoire de la région.
    Au Moyen Age les tisserands formaient une confrérie puissante ayant ses règlements et ses franchises.
    Au XIIème siècle le tissage du lin pratiqué dans le Vermandois constitue l'une des composantes motrices du dynamisme économique. L'industrie des linons et batistes de fil fut portée par des ouvriers protestants persécutés en Hollande qui vinrent se réfugier en Picardie .
    On appelait ces tisserands des "mulquiniers". Ces tisseurs travaillaient à domicile. Ils installaient leur métier dans les caves afin que l'humidité de celles ci, bénéfiques aux fils de chaîne facilite la tension des fils de lin.


    le tissage du lin en cave

    Vers 1875 cette fabrication des linons diminua pour disparaître progressivement de la région. La fabrication des batistes se perpétua, quand à elle, dans le Cambrésis voisin jusqu'au début du XXème siècle.

    Les années 1760-1770 marquent une évolution économique avec l'organisation de la production textile : Des négociants parisiens traitent avec les artisans de la région. C'est le cas de Monsieur Santerre, négociant parisien, qui introduit la fabrication des gazes de soie et de fil à Fresnoy Le Grand


     Photo : le tissage du lin en cave

    L'épopée du châle et du cachemire…

    1798-1799 : A la suite des expéditions d'Egypte, le région connaît une relance des activités des tisseurs du Vermandois avec les productions de châles et de cachemire qui ont fait la richesse et la réputation de savoir faire des tisseurs de la région.
    En effet, les Châles fabriqués dans la région de Bohain connaissent une grande renommée internationale favorisée par des négociants parisiens comme : Lupin, Dubois, Destouches, Colin, Renouard, Rey…


    Intérieur de la maison d'un tisserand à domicile
    Photo ci-dessus :intérieur de la maison d'un tisserand à domicile


    La fabrication se fait à domicile ; Les contremaîtres sont chargés de surveiller la bonne exécution et le recollement des pièces. Ils fournissent la matière première ainsi que les notices de fabrication.


    Photo ci-contre : tisserands rapportant leur ouvrage terminé
    tisserands rapportant leur ouvrage terminé


    En 1896 : 28000 emplois liés au textile du Vermandois étaient recensés dans l'Aisne.
    Et c'est sans compter les innombrables épouses, grand mères et autres enfants qui travaillaient pour aider le tisseur façonnier à domicile.

    Photos ci-dessus : La vie de famille s'organise autour du métier

    Une succession de perfectionnements…

    La trame de l'histoire textile du Vermandois est rythmée dès le début du XIX siècle par une succession de perfectionnement techniques qui introduisent les premiers éléments de mécanisation dans un travail jusqu'alors manuel.

    En 1725 :c'est à Basile Bouchon, ouvrier Parmentier que l'on doit la première aiguille dite Jacquard et le dessin lu sur papier sans fin au moyen de trous percés.
    De 1728 à 1734 : Falcon perfectionne ce métier par l'invention des griffes et des crochets. Le dessin est alors lu sur des bandes de cartons percées et enlacées comme aujourd'hui.
    En 1744 : Vaucanson adjoint à ces systèmes un cylindre rond. Il a fourni à Jacquard l'idée même de son système.
    En 1804 : Joseph Marie Jacquard, mécanicien né à Lyon en 1752, applique la carton de Falcon à la machine de Vaucanson et y substitue le "cylindre carré"
    Cette machine sera encore perfectionnée par Breton de 1812 à 1814.

    C'est aussi à Jacquard que l'on doit l'invention du piquage mécanique des cartons qui auparavant se faisait à l'emporte pièce au trou par trou.

    "L'idéal du travail paisible et moral..."

    Monsieur Fontaine écrivait en janvier 1922 : "le tissage à bras est l'idéal du travail paisible et moral, le tisserand chez lui, mène une vie heureuse, et dans un métier, qui l'intéresse il est libre de disposer de son temps réglant à sa guise son travail et ses heures de repos ; la loi des huit heurs est inopérante ; j'ai constaté maintes fois que lorsque l'ouvrier allait fumer sa pipe au jardin , sa femme quittait son rouet à, faire les trames et remplaçait momentanément son mari sur le métier à tisser " et définissait le tisseur à domicile picard comme " intelligent, curieux, s'adaptant facilement à cette innovation dans son métier. Il a été de tout temps un auxiliaire précieux de l'industriel à la recherche de nouveautés et transformation ou d'amélioration de tous les divers tissus qui étaient la base, le fond de sa vente."

    ci-dessus : Tisserand vérifiant ses navettes qui vont faire leur incessantes allées et venues à travers la chaîne
     
    tisseur effectuant un plumetis
    tisseur effectuant un lainage damassé broché
    ci-dessus : tisseur effectuant un lainage damassé broché
    ci-contre : tisseur effectuant un plumetis

    La création de la société industrielle de Saint Quentin et de l'Aisne

    La société industrielle de Saint Quentin et de l'Aisne fut créée en 1868 sous l'impulsion de monsieur Hugues Cauvin. Elle débuta par la création de cours du soir théorique et pratique du tissage qui avaient lieu dans les usines de la localité et dans les locaux prêtés par la ville de Saint-Quentin.
    Progressivement furent ouverts :
    - un cours théorique et pratique de tissage
    - un cours de broderie pour hommes ( ouvriers et dessinateurs)
    - un cours de lingerie par un ingénieur chimiste
    - un cours de sciences mécaniques par des professeurs de lycée
    - un cours de langues vivantes.


    salle des métiers mécaniques
    salle des métiers à bras
    Ecole de tissage :
    salle des métiers mécaniques
    Ecole de tissage :
    salle des métiers à bras

    En 1873, la société industrielle créa une annexe à Bohain, centre industriel important, et organisa des cours de tissage théorique et pratique, cours de dessin et mise en carte pour tissus.

    La Première Guerre Mondiale frappa l'économie textile du Vermandois.
    L' occupation allemande à Fresnoy le Grand entraîna pillages, destructions d'entreprises et destruction des métiers à bras chez l'habitant. L'objectif étant de détruire les éléments de production de l'industrie française.

    Après la guerre une partie de la population en exode rejoint son lieu d'habitation et tente de reconstituer l'outil de travail traditionnel.
    Pour cela elle obtiendra de l'aide du Comptoir Central d'Achat et de l'Office de Reconstitution . Ils permettront de reconstruire et d'offrir à moindre coût les métiers à bras, outil indispensable à la reprise de l'activité textile.

    En 1921 : 1500 métiers à bras fonctionnent de nouveau.






    Visiter Hirson

    07/03/2005 08:07

    Visiter Hirson


    Les importants et les plus anciens vestiges découverts dans le canton, ceux de Macquenoise et de Mondrepuis, révèlent la présence de deux camps celtiques. Situé aux confins des territoires de deux peuples belges marquants, le canton actuel d’Hirson était occupé par les Nervi décrits comme sauvages par César qui conquit cette région en 57 avant J.-C., et par les Rémi, alliés de César

    Les Nervi peuplaient le département du Nord et le Hainaut belge actuels. Les Rémi occupaient les territoires actuels du Laonnois, l’Arrondissement de Vervins, le Département des Ardennes et l’Arrondissement de Reims.

    Hirson n’apparaît véritablement que vers le Xème siècle. Le lieu se signalait par l’existence d’un château fort, situé sur un promontoire rocheux au confluent de l’Oise et du Gland, à l’emplacement actuel du musée. Propriété des seigneurs de Guise, ce château ne fut jamais occupé que par des châtelains, officiers dépendant de ces seigneurs.

    En 1045, le comte Hervet de Vermandois et sa femme Héresinde fondèrent à Saint-Michel un ermitage pour des moines écossais ou irlandais venus de l’abbaye Saint-Vincent de Laon. Par la suite, ces moines adoptèrent la règle bénédictine.


    Les premières chartes

    A cette époque, des chartes de franchises furent accordées par des seigneurs de Guise à Hirson en 1156 et à Mondrepuis en 1170.

    Ces deux chartes énumèrent les redevances des habitants envers leur seigneur, ainsi que leurs droits et leurs devoirs. Pour le reste, la charte d’Hirson ressemble à un code de droit pénal.
    Celle de Mondrepuis est plus curieuse, car Mondrepuis appartenait à l’abbaye de Bucilly sous la suzeraineté des seigneurs de Guise. La charte fut donc accordée par ces deux seigneurs. Par ailleurs, la charte de Mondrepuis initiait la création de village dans une clairière entre les bois d’Hirson et de Fourmies. Les moines de Bucilly voulaient y attirer des agriculteurs pour défricher les forêts voisines.

    Hirson et les abbayes de Saint-Michel et de Bucilly souffrirent beaucoup des guerres de Cent Ans, de la France et de l’Espagne au XVIème siècle et, enfin, de la guerre de Trente Ans.

    La peste accompagna plusieurs fois les guerres, notamment au milieu du XIVème siècle et en 1580 où elle décima la population. Le château d’Hirson fut surtout assiégé par les Espagnols en juillet-août 1636 et en 1650. Lors de ce dernier siège, il fut presque entièrement détruit et il ne fut pas reconstruit.

    La nef et la façade occidentale de l’église abbatiale de Saint-Michel furent reconstruites par l’abbé de Mornat après la paix de Vervins en 1598 .

    L’abbaye de Saint-Michel fut réformée en 1661 par la congrégation bénédictine de Prémontré de l’Antique Rigueur.

    Après un incendie en 1715, les bâtiments abbatiaux de Saint-Michel furent reconstruits à leur tour. Ceux de Bucilly le furent vers le milieu de ce siècle.

    Hirson était le siège d’une gruerie dépendant de la maîtrise seigneuriale des eaux et forêts de Guise. La prévôté ducale d’Hirson ressortissait par appel au baillage seigneurial d’Aubenton. Enfin, un subdélégué de l’intendant de Soissons séjournait à Hirson. Bien que beaucoup plus nombreux, les subdélégués étaient l’équivalent des sous-préfets actuels.

    La grande route en............1750

    Vers 1750, fut construite la grande route qui est devenue la R.N. 39 reliant Arras et Cambrai à Charleville. En 1763, un incendie détruisit presque toute la ville. Les habitants reconstruisirent Hirson, en partie, en utilisant les ruines du château qui fut, ainsi, complètement rasé.

    Il y avait 450 feux, soit 1 800 habitants environ à la veille de la Révolution.

    Au début du XIXème siècle, Hirson comptait déjà plusieurs forges et ferblanteries dont celle du Pas-Bayard. Des clouteries étaient installées dans tout le canton.

    A Saint-Michel était implantée la forge de Sougland. Bien antérieure à 1800, l’existence de la métallurgie remontait au Moyen-Age. Elle était dispersée, alors, dans un grand nombre de petites forges utilisant le bois de la forêt et, même à l’origine, le minerai de fer local. Pendant la guerre de ligue d’Augsbourg en 1689-1697, ces forges fournissaient beaucoup de munitions d’artillerie.

    Dans l’ancienne abbaye de Saint-Michel, une verrerie avait été installée sous la Révolution et, sous l’Empire, une filature de coton, puis à la fin du XIXème siècle, une fabrique de chaussures, où travaillaient des orphelines dirigées par des sœurs. Aussi, à la veille de l’ouverture de la voie ferrée en 1870, Hirson comptait déjà 3 278 habitants et Saint-Michel, 3 190.






    La Cascade

    07/03/2005 08:09

    La Cascade


    L’eau, la forêt, le paysage sauvage, tout est prétexte à redécouvrir la nature !

    La cascade, par sa hauteur et le relief environnant, fera immanquablement penser à une balade en montagne.

    Sur le site de Blangy, à pied (avec un parcours de santé tout récemment installé), à cheval, en VTT, une ligne à la main ou un panier repas au bras, tous les moyens sont bons pour passer une bonne journée de détente
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